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compte Personnel de Formation

Chers lecteurs, nous avons le plaisir de vous dévoiler dans son intégralité, notre première interview. Nous tenons à remercier Mlle Lucie GIRAUT, acheteuse projet chez ELITYS Consulting, pour son aimable participation.
JML – Quel a été votre parcours pour arriver à votre poste actuel ?
L . G. – J’ai obtenu un Master négociateur trilingue en Commerce International, puis j’ai réalisé un VIE (VolontariatInternational en Entreprise) aux achats en Hongrie et en Espagne. Je suis désormais acheteuse projet en France à travers une société de prestation de services.
JML – Au contact de quelles nationalités êtes-vous le plus amené à travailler ?
L . G. – Principalement africaine, française et chinoise, mais aussi hongroise et espagnole.
Et pour chacune d’elles, l’anglais a été la clé du succès des échanges.
JML – En quoi la pratique de l’anglais est-elle essentielle dans votre activité ?
L . G. – C’est le cœur de mon métier de négociateur. De plus, l’anglais est la langue utilisée au quotidien dans l’entreprise. Entre réunions et conférences, beaucoup de collaborateurs étrangers sont impliqués dans les processus commerciaux de la société.
JML – Que pensez vous de la formation continue des salariés à l’anglais professionnel ?
L . G. – À mon avis, ce type de formation devient indispensable dans un contexte d’internationalisation du marché du travail qui ne cesse de s’accentuer. Une formation des employés à l’anglais professionnel constitue un atout majeur pour leurs entreprises mais avant tout pour eux-mêmes. Les compétences linguistiques acquises facilitent le travail au contact de l’anglais ou d’autres langues, elles constituent un lien fort, le moyen de se comprendre entre différentes cultures.
JML – Pouvez vous donner un ou plusieurs exemples de difficultés rencontrées en lien avec la pratique de l’anglais ?
L . G. – Un exemple en particulier a été assez marquant, lorsque je travaillais pour un grand groupe industriel basé à Grenoble. Nous étions sur le point de concrétiser un projet très important qui n’a pas pu aboutir à cause de la barrière de la langue. En effet, nos interlocuteurs tunisiens ne parlaient ni le Français ni l’Anglais et cela a entraîné l’abandon pur et simple du projet.
JML – Qu’est-ce qui constitue pour vous une formation efficace dans le secteur professionnel ?
L . G. – Selon moi, il doit s’agir d’une formation dynamique, ludique, concrète et flexible. Elle doit s’adapter au secteur d’activité, au(x) poste(s) ainsi qu’aux disponibilités des stagiaires. L’ancrage de la formation dans de réelles situations professionnelles est déterminante pour être efficace.
JML – Avez-vous remarqué des différences culturelles majeures entre certains de vos collaborateurs ?
L . G. – Oui, j’ai pu noter certaines différences bien marquées. Mes collaborateurs hongrois étaient très droits et organisés, dans l’esprit germanique. Les espagnols, eux, sont très soucieux et respectueux des horaires, contrairement aux à priori. Ils voient d’un très mauvais oeil les retards et le travail à domicile et jugent inutiles le nombre incalculable de réunions que plébiscitent les entreprises françaises.
JML – Quel est votre avis sur les examens et certifications de type TOEIC, TOEFL, BULATS ?
L . G. – Ces examens sont des certifications reconnues de tous. Ils constituent une base de connaissance et de reconnaissance universelle et permettent aux employés de valoriser leurs compétences linguistiques partout à travers le monde. Une entreprise comptant plusieurs certifications de ce type gagne selon moi en visibilité et en crédibilité vis-à-vis du marché international (clients-fournisseurs-collaborateurs, etc.).
[27/04/2015]